Jazzpunk va vous en faire voir de toutes les couleurs

Des succès récents tels que Stanley Parable ou Gone Home nous ont prouvé qu’un jeu en vue à la première personne basé en majeure partie sur la narration pouvait réussir, même sans demander au joueur de massacrer des centaines d’ennemis. Ce qui est bien avec les jeux indépendants, c’est que les développeurs peuvent prendre des risques, expérimenter des gameplays innovants, des graphismes inhabituels ou bien faire preuve d’humour. Le studio Necrophone Games l’a bien compris, et à poussé ces points à l’extrême pour obtenir Jazzpunk, un véritable OVNI vidéoludique.

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Si on en croit la rumeur, à la base Jazzpunk était un puzzle-game mettant en scène un agent secret. Luis Hernandez et Jess Brouse, les deux développeurs principaux ont commencé à y ajouter des blagues histoire de se marrer un peu. Et petit à petit, ces blagues ont pris une place de plus en plus importante dans le jeu, jusqu’à être omniprésentes et devenir la base même de Jazzpunk.

Dès les premières minutes, l’ambiance est posée : Vous avez rendez-vous avec votre boss dont le bureau se situe dans une rame de métro. Votre mission : infiltrer un consulat soviétique afin de récupérer un disque de données. Un scénario pour le moins classique, sauf que très vite, ça part absolument dans tous les sens. Les personnage rencontrés sont tous plus ou moins absurdes, et tout devient prétexte à des situations ou des dialogues hilarants. En quelques secondes, on se retrouve sans trop savoir comment à courser des pigeons, à jeter du pop-corn sur les spectateurs d’une salle de cinéma ou à découper des zombies-pizza.

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Il serait dommage d’en dire trop sur les lieux ou les personnages au risque de gâcher l’effet de surprise, mais il faut bien savoir que RIEN n’est sérieux dans jazzpunk. Tout est prétexte à un jeu de mot, une situation absurde, une référence à un jeu vidéo ou un film, un mini-jeu ou un gadget improbable… Au contraire d’un Portal, l’humour n’est pas là pour enrober le scénario, c’est l’humour qui fait tout le jeu. On en oublie presque la trame principale pour explorer les niveaux en quête de tout ce que les développeurs ont pu imaginer et cacher un peu partout.

Jazzpunk vous fera assurément passer un très bon moment pour peu que vous ne souffriez pas d’une imperméabilité à la langue anglaise, puisqu’aucune traduction en français n’est disponible. Il ne faudra pas non plus s’attendre à un jeu très long, quelques heures suffisant à venir au bout de la trame principale. Mais on y retournera avec plaisir pour dénicher les quêtes annexes ou les détails qu’on aurait pu manquer.

Le jeu est dispo dès demain (le 7 février) dans les crèmeries habituelles : Steam et Humble. Et pour finir, je ne résiste pas à l’envie de re-partager ce génial trailer qui rappelle les pubs de jeux vidéo des années 90, et qui résume parfaitement l’esprit de Jazzpunk.