L’article d’aujourd’hui est déconseillé si vous n’avez pas le moral au top. Vous avez peut être entendu parler d’Asylum, le point & click horrifique de l’argentin Agustín Cordes dont la campagne Kickstarter s’est terminée il y a un an.
Entre temps, le développeur de Buenos Aires s’est associé à des personnalités du monde du jeu d’aventure pour créer Serena, qui utilise le même moteur graphique, et est disponible gratuitement sur Steam depuis janvier. Sans rentrer dans les détails, le nom du jeu rend hommage à Serena Nelson, une journaliste qui a été au centre d’une triste affaire sur les réseaux sociaux. Plus de détails (en anglais) sur Kotaku, si vous aimez les potins.
Serena est un jeu d’aventure en vue à la première personne, où les déplacements s’effectuent en cliquant sur une zone avec la souris, comme c’était le cas dans la série Myst. Le joueur incarne un homme qui attend le retour de sa femme, Serena, dans une maison isolée. Il ne sait plus depuis combien de temps elle est partie et commence même à oublier son visage.
En visitant la maison, les différents objets déclencheront des souvenirs, et l’état d’esprit du narrateur évoluera au fur et à mesure de son attente, si bien que les interactions avec chaque objet ont rarement deux fois le même résultat. L’ambiance générale est des plus moroses et l’histoire va évoluer rapidement dans une direction prévisible.
Le générique de fin arrive vite (moins d’une heure en prenant son temps), mais à ce prix la, on va pas se plaindre. L’expérience est intéressante, mais vous ne pourrez pas dire que je n’ai pas prévenu, l’ambiance n’est pas gaie, voire parfois carrément glauque. A vos risques et périls…