Quel meilleur jeu que Dead Cells pour fêter le retour du blog ? Développé par le studio français Motion Twin, Dead Cells est un habile mélange de rogue-like et de metroidvania. Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi, ca ressemble à de la plate-forme en 2D, avec des items à récupérer, des ennemis à affronter, le tout dans des niveaux générés de manière procédurale à chaque nouvelle partie. Ce qui arrive assez souvent quand on n’a pas encore l’habitude du gameplay exigeant du jeu.
En effet, le jeu laisse peu de place à l’erreur. Les premières parties ne durent que quelques minutes avant de se faire démonter et reprendre depuis le début du premier niveau. Puis on commence petit à petit à maitriser le système d’esquives, à connaître un peu les combinaisons d’armes qui fonctionnent, les patterns des ennemis… et c’est là que Dead Cells commence à dévoiler toute sa saveur.
Au fil des combats, on récupère des « cellules », qui peuvent être dépensées entre chaque niveau pour débloquer de nouveaux items : armes, boucliers, tourelle, grenades, mutations, etc… Une fois ces nouveaux objets débloqués, ils pourront être récupérés dans les niveaux (toujours de manière aléatoire). Rapidement on se retrouve avec un choix important d’items, ce qui va également nous forcer à utiliser de nouvelles armes, puisque celles qu’on a l’habitude d’utiliser pendant les premières parties auront de moins en moins de chances d’apparaitre.
On découvre aussi assez vite qu’il est possible de prendre plusieurs chemins différents, dont certains vont permettre de récupérer des runes. Ces items spéciaux offrent des pouvoir qui restent d’une partie à l’autre, et qui permettent d’accéder à des zones jusqu’alors inatteignables dans les premiers niveaux. Tous les chemins mènent aussi inévitablement à des boss assez violents, dont il va falloir apprendre et analyser les moindres mouvements pour espérer en venir à bout. Une fois le jeu fini, il est possible de continuer l’aventure avec une difficulté plus élevée (new game +).
Le jeu étant passé par une phase d’un an d’Early access, les développeurs ont eu le temps de peaufiner le gameplay pour le rendre extrèmement précis et agréable. Une fois qu’on a un peu pris le jeu en main, c’est une vrai plaisir d’optimiser son équipement et d’arpenter les niveaux labyrinthiques en décimant les ennemis qui auront le malheur de croiser notre chemin.
Si je devais faire un seul reproche à Dead Cells, ca serait peut être un nombre un peu faible d’ennemis différents si on le compare au légendaire Castlevania: Symphony of the Night. Mais il semblerait que l’idée de DLC ne soit pas mise de coté par Mation Twin, une première mise à jour est d’ailleurs prévue pour finir de peaufiner l’équilibrage du jeu et ajouter quelques fonctionnalités qui manquaient, comme par exemple celle d’exclure certaines armes lorsqu’on commence une nouvelle partie.