Crawl : vos amis sont des monstres

Pour confirmer ce que je disais hier à propos des jeux multi-joueurs et des développeurs indépendants, voici Crawl, le nouveau projet des australiens David Lloyd et Barney Cumming.

Crawl permet de s’affronter jusqu’à 4 joueurs sur la même machine. L’originalité du jeu, c’est que l’un des participants incarne un guerrier qui va s’aventurer dans un donjon généré procéduralement, tandis que les autres prennent le contrôle de fantômes dont le but est de tuer le héros. Et pour y arriver, les moyens mis à leur disposition sont nombreux.

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Sous la forme de fantôme, toute interaction avec le héros est impossible. En revanche, des pentagrammes dessinés sur le sol de certaines salles permettent d’incarner des monstres pour affronter le héros. Il est également possible de contrôler des pièges disposés dans les différentes salles : arbalètes, rayons destructeurs, pointes qui sortent du sol… Le joueur qui arrive à vaincre le héros prend sa place, et celui qui vient de se faire tuer redevient un fantôme.

Chaque joueur dispose de 3 types de monstres différents à incarner lorqu’il est en mode fantôme. A la fin de chaque étage du donjon, les points gagnés servent à faire évoluer ses monstres. Comme des pokémons ! On démarre avec des araignées ou des sortes de limaces de combat, et après quelques évolutions, il est possible de se retrouver avec des magiciens maléfiques ou des dragons cracheurs de feu. De plus, à la fin de chaque partie, de nouvelles évolutions sont débloquées.

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Au fil de l’aventure, le héros va trouver des trésors qu’il peut dépenser dans les magasins pour acheter des armes ou des sorts qui le rendent plus offensif ou plus résistant. Pour remporter la partie, il faut atteindre un certain niveau d’expérience en survivant aux combats, pour ensuite affronter un boss énorme dont les différentes attaques sont également contrôlées par les joueurs fantômes.

Crawl est un mélange de genres : un rogue-like multi-joueur orienté action avec des éléments de RPG, rien que ca… Très fun à deux, le jeu prend toute son ampleur à 4 où les parties deviennent plus dynamiques sans que ca devienne trop le bazar comme ca peut être le cas avec Broforce. Ma seule crainte concerne la re-jouabilité, même si on a largement de quoi s’occuper avant d’avoir vu toutes les évolutions, tous les équipements ou sorts… et la génération aléatoire des donjons promet également quelques surprises.